La création d’une entreprise peut se révéler une opération de longue haleine. Au vu des différents impératifs requis, l’acquisition d’entreprise est perçue comme une alternative viable. Le même scénario peut se présenter lorsqu’il est question d’étendre son activité. Avant tout, il faut préparer son projet de reprise. Cela consiste à définir le type d’entreprise à reprendre, dans quel secteur investir et dans quelle zone. Viennent ensuite la négociation et la conclusion du contrat. Toutefois, des difficultés peuvent surgir.
L’attachement du cédant à son entreprise
Appartenir à un réseau d’entrepreneur facilite la recherche de cédants potentiels. Le cas échéant, il existe des chambres consulaires où trouver d’autres dirigeants cherchant un repreneur. L’ennui c’est une configuration dans laquelle le cédant tient encore à son entreprise. L’acquisition entreprise rencontre alors une entrave. Cet attachement se voit dans la plupart des cas lors de l’émission de la lettre d’intention qui renferme l’offre du repreneur.
En effet, le cédant doit se détacher de son « bébé », son entreprise qu’il a mis plusieurs années à bâtir. Avec tous les hauts et les bas qu’il a traversé, c’est de toute son équipe qu’il doit se détacher, et c’est là que se pose le problème. Aussi, il est primordial, pour le chef souhaitant céder sa société, de prendre du temps avant de se décider.
Ainsi, avant l’acquisition d’une entreprise, il faut s’assurer de la réelle intention du cédant de franchir le pas. Dans certaines situations, celui-ci peut se rétracter au dernier moment, ce qui implique une perte tant en temps qu’en argent pour les deux parties. Vous souhaitez en savoir plus sur la gestion d’entreprise, découvrez des conseils et informations utiles en visitant le site Gataka.
La recherche de financement
Si tout se passe bien avec le cédant, l’offre est donc signée sans difficulté. Vient ensuite la recherche de financement. Cette phase consiste à demander un financement chez les partenaires financiers, les banques ou d’autres fonds d’investissement. Pour ce faire, le futur chef d’entreprise doit monter un bon dossier afin de convaincre les investisseurs. Le problème dans l’acquisition d’une entreprise c’est que le dossier d’investissement pourrait ne pas être très solide. Les résultats ou la stratégie de l’entreprise ne séduit pas les organismes de financement.
Afin de surmonter un tel obstacle, faire appel à des professionnels est recommandé. Ils sont mieux placés pour prendre en charge l’aspect fiscal, financier, comptable et légal. Après cela, il sera facile de monter un bon dossier de financement.
La continuité des activités de l’entreprise
Bénéficiant d’un financement adéquat, l’entreprise peut continuer à fonctionner avec son nouveau chef. Seulement, toute l’équipe doit s’adapter aux nouvelles règles et à la nouvelle organisation interne après l’acquisition de l’entreprise. Si certains employés se sont attachés à l’ancien dirigeant, il peut en résulter une sorte de frustration, même si le nouveau responsable montre de bonnes intentions. Le repreneur rencontre donc des problèmes de subordination. Dans une telle configuration, faire preuve de leadership est essentiel afin d’assurer la continuité de l’activité car la réussite dépend de la synergie de l’ensemble du personnel.
Par ailleurs, il faut regagner la confiance des clients en les fidélisant. Bon nombre de clients changent de fournisseur ou de prestataire uniquement à cause d’un changement de responsable. Les raisons ne sont pas souvent évidentes mais ce qui est sûr c’est que cette situation peut être surmontée. L’acquisition d’entreprise doit être accompagnée d’une bonne stratégie de vente ou de service afin de reconquérir ces clients-là.
La période d’accompagnement
Le contrat de cession comporte une clause d’accompagnement pendant une durée déterminée. Elle permet à l’ensemble de l’équipe de s’adapter petit-à-petit aux changements apportés par la reprise.
Il est possible que l’ancien chef ne se rende pas compte qu’en fait il est là pour assister et non plus pour commander. Il est important de rappeler au cédant que ses principales tâches sont d’aider le nouveau chef dans ses premiers pas : comprendre le processus, rencontrer les clients et fournisseurs de l’entreprise.