Pour créer votre entreprise, vous devez considérer un certain nombre de points sans lesquels vous pouvez perdre votre investissement initial. Car il ne suffit pas d’avoir envie d’entreprendre pour garantir la prospérité de votre activité sur le court et sur le long terme. Voici alors 5 éléments à connaitre avant de lancer votre société.
La viabilité de l’entreprise
La création d’une société commence par une simulation de son fonctionnement que vous devez mettre sur papier. Il s’agit du business plan qui permet de déterminer les éléments nécessaires à la réussite du projet. Imaginer le mode de fonctionnement de votre société de manière sommaire ne vous donnera pas une idée aussi précise que lorsque vous couchez vos idées sur papier. Ce business plan doit énumérer les différents problèmes auxquels vous êtes susceptibles de faire face pour acquérir une certaine visibilité pour l’avenir de votre entreprise avant son lancement.
Parmi les points à soulever lorsque vous établissez le business plan : les formalités de création et le statut juridique. Par exemple, si vous optez pour une société sarl ou sas, vous allez devoir dépenser entre 2000 et 3000 euros pour les démarches administratives y compris les frais de comptabilité de la première année. Vous devez alors trouver une solution pour rentabiliser ces dépenses. Autant de questions auxquelles vous devez répondre avant d’investir dans une entreprise qui peut ne pas vous obtenir les résultats escomptés.
Essayez alors de considérer tous les problèmes et les dépenses possibles pour trouver le moyen de compenser et de remédier à tous les obstacles sans devoir perdre de l’argent.
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Comprendre la réalité du marché
L’étude du marché est un axe qui mérite beaucoup d’intérêt de la part du futur chef d’entreprise. Au début, lorsqu’on pense détenir une idée sensationnelle, on oublie de vérifier si elle répond à des besoins réels chez le consommateur. Ainsi, vous avez le choix entre mener votre enquête vous-même et confier cette tâche à un bureau d’étude si votre budget vous le permet. Laissez votre égo de côté et ne faites pas comme la majorité des nouveaux entrepreneurs qui veulent proposer leurs services sur un marché saturé ou à des clients qui n’en veulent pas. Pour cette raison, une étude du marché doit prendre en considération l’avis de 200 prospects minimum.
Au fur et à mesure des sondages, vous allez découvrir les véritables attentes de votre clientèle cible. Vous ne serez peut-être pas amenés à laisser votre idée de côté, mais à la moduler de manière à trouver un compromis entre vos objectifs et les besoins du client : c’est là l’équation gagnante. Bon nombre d’entrepreneurs débutants n’estiment pas cette étape décisive à sa juste valeur. Ils peuvent ainsi dépenser toutes leurs économies dans un business qui ne trouvera pas prenants sur la sphère économique.
La réalité du marché est d’ailleurs un point qu’il faudra étudier régulièrement même après plusieurs années d’exercice. Les tendances évoluent et le comportement du consommateur aussi. Si vos produits et services ne suivent pas cette évolution, vous courrez tout droit vers l’échec.
Penser au financement
Un conseil à ne pas négliger : ne lancez jamais votre entreprise si vous n’avez pas mis un peu d’argent de côté que ce soit pour couvrir vos charges personnelles ou pour investir dans votre nouveau business. Que ce soit pour les démarches administratives ou autres, vous devez disposer d’une somme suffisante pour commencer. Si vos économies vous semblent insuffisantes, dans ce cas, demandez l’aide de votre famille ou de vos amis. Néanmoins, si vous comptez emprunter de l’argent à vos proches, fixez dès le début les termes du remboursement et la possibilité de leur céder des parts dans votre entreprise.
Une autre piste à exploiter : les investisseurs providentiels. Ce sont des personnes disposant de grandes sommes d’argent qu’elles veulent investir dans les start-ups ou les PME. Cette alternative, redoutée par les jeunes entrepreneurs qui viennent de se lancer, est pourtant une bonne solution. Non seulement, cela vous permettra de lever des fonds pour votre business, mais vous pouvez aussi bénéficier de l’expérience et du réseau de ces investisseurs. Comptez entre 25 000 et 100 000 dollars qui peuvent vous être accordés pour une création d’entreprise.
Se renseigner sur les statuts juridiques
Comme évoqué ci-dessus, il faut trouver le statut juridique qui correspond à votre activité entrepreneuriale. Cela dépend du nombre d’associés. Sachez toutefois que, si vous souhaitez vous lancer seul, vous pouvez choisir l’une des formes juridiques suivantes :
- AE : auto-entreprise
- EI : entreprise individuelle
- SASU : société par actions simplifiée unipersonnelle
- EURL : entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
- EIRL : entreprise individuelle à responsabilité limitée
Si vous souhaitez vous laisser une marge de liberté afin de pouvoir vous associer à une ou plusieurs personnes plus tard, il vaut mieux opter pour le statut SASU ou EURL. Une fois que vous aurez choisi la forme juridique de votre société, adressez-vous au centre de formalités des entreprises qui se chargeront de simplifier les démarches et de vous permettre d’obtenir votre statut dans les délais les plus courts.
Se distinguer des concurrents
De manière générale, peu importe le secteur dans lequel vous allez vous lancer, il risque d’y avoir de la concurrence. Pour cela, vous devez bien étudier les produits et services de vos concurrents pour trouver votre place sur le marché. Sortir du lot est à la fois simple et compliqué puisqu’une idée originale peut faire ou défaire votre succès. En cherchant ce qui vous distinguera des autres, pensez à :
- Évaluer les prix pour rester compétitif
- Déterminer les besoins spécifiques des clients
- Proposer une nouvelle approche marketing
- Créer une image de marque mémorable et facile à identifier
Bref, votre entreprise doit certes s’aligner à la réalité du marché, mais elle doit aussi se différencier !